Dans son arrêt en date du 2 mars 2010, la Cour de cassation a confirmé le principe selon lequel, la mise en demeure du bailleur du local dans lequel est exercée l'activité, à l'administrateur judiciaire du preneur, afin de prendre parti sur la poursuite du bail, est sans effet.
Le bail commercial ne se trouve pas résilié par la mise en redressement judiciaire du preneur, pas davantage par l'absence de réponse de l'administrateur sur la mise en demeure.